François GOETGHEBEUR et Nicolas LEBRUN
Réalisateurs

Ont reçu une aide à l'écriture pour leur prochain court métrage

Questions à François Goetghebeur : 
Quel est votre parcours  artistique ?
J'ai réellement commencé par la production (LGM) mais assez rapidement on m'a confié la réalisation de captations musicales et de documentaires. Un petit tour chez EuropaCorp avec Pierre-Ange LePogam et Luc Besson et c'est ensuite essentiellement francetélévision qui m'a invité à tenter de renouveler certains genres télé (prime-times de divertissement) en y insufflant des parties fictionnées. En chemin, il y a eu "Jacques Serres" un film court dans le cadre du 48H Film Project qui nous a valu de gagner le prix du meilleur film entre autres à Los Angeles devant plusieurs milliers de films du monde entier. Dès lors qu'il s'agît de fiction, Nicolas et moi ne nous séparons pas depuis maintenant 30 ans !

Quel regard portez-vous aujourd'hui sur votre profession ?
Le cinéma est majoritairement financé par la télévision et je le ressens. Mais nos rencontres avec les producteurs qui font aujourd'hui le cinéma en France sont encourageantes. Un projet personnel dont nous sommes convaincus devrait trouver sa place.

Quand considérerez-vous  avoir émergé ?
Si on parle de cinéma, cela sera le jour de la sortie de notre 1er long métrage ! Mais il est vrai que notre court "Jacques Serres" a ouvert des portes. 

Comment vous voyez-vous dans 5 ans ? Dans 10 ans ?
Plus vieux... et j'espère toujours aussi motivé à l'idée d'écrire et réaliser de la fiction qui me plait !


Questions à Nicolas Lebrun
 : 
Quel est votre parcours artistique ?
C’est en tant que monteur que j’ai démarré, mais assez rapidement, je suis passé à la réalisation, pour des documentaires, des films institutionnels ou des portraits. J’ai jusqu’à présent gardé les deux casquettes.

En 2013 et 2014, avec mon acolyte François, nous avons passé le cap de la fiction en réalisant deux court métrages. Très bon accueil. Très bonnes expériences qui nous encouragent à poursuivre dans cette voie.

Quel regard portez-vous aujourd'hui sur votre profession ?
On entend que le marché est compliqué, qu’il y a moins d’argent, moins de prises de risque… mais j’ai beau fouiller dans les archives de l’INA, je n’ai jamais trouvé d’interview de réalisateur déclarant qu’un film est quelque chose de simple à monter. Il y aura toujours des opportunités. C’est à nous de savoir les saisir.

Quand considérerez-vous avoir émergé ?
Avec deux court-métrages en poche, je ne considère pas avoir émergé. On s’est échauffé. C’est bien. C’est important les échauffements.

Comment vous voyez-vous dans 5 ans ? Dans 10 ans ?
Je ne fais pas de projection à long terme. Ma seule projection, c’est le prochain objectif, le prochain projet. Dans 10 ans, se dire : «je suis arrivé là où je voulais être», c’est pas mal… Mais se dire «J’aurais jamais cru que j’en arriverais là», c’est quand même beaucoup mieux !