Manon GIDALI
Golfeuse

Manon a reçu une bourse pour financer sa participation aux compétitions internationales.

Quel est votre parcours sportif ?
J’ai commencé le golf à l’âge de 8 ans et cela est tout de suite devenu le fil conducteur de ma vie. Mon club formateur le Racing Club de France m’a permis de découvrir l’esprit sportif du golf ainsi que la rigueur du haut niveau. J’ai par la suite intégré le Pôle France Girls en 2009 qui m’a fait appréhender le plus haut niveau mondial. L’équipe de France m’a apporté la chance de pouvoir participer à d’incroyables tournois partout dans le monde, le plus mémorable restera la médaille de bronze rapportée des championnats du monde en Argentine en 2010.
Depuis quatre ans maintenant, je représente l’une des meilleures universités Américaine, the University of Arizona. Cela me donne l’opportunité d’enrichir ma culture, d’obtenir un diplôme en Economie et de me confronter aux meilleures joueuses du monde sur des parcours de championnats afin de me préparer à ma vie professionnelle.

Quel regard portez-vous aujourd'hui sur votre profession ?
Aujourd’hui, à l’âge de 21 ans, j’ai accompli tout ce que je désirais au niveau amateur. Au cours de ces années, j’ai accumulé beaucoup d’expériences qui m’ont préparée pour la prochaine étape de ma vie qui sera mon passage professionnel au mois de juillet 2015.  Je suis vraiment chanceuse de pouvoir faire de ma passion mon métier et j’attends avec impatience ce prochain chapitre de ma vie.

Comment vous voyez-vous dans 5 ans ? Dans 10 ans ?
Dans 5 ans, je me vois sur le LPGA et mon principal objectif, une fois professionnelle, sera de participer à la Solheim Cup.  J’ai eu la chance de pouvoir jouer la Junior Solheim Cup, en étant amateur et mon rêve serait de la jouer en tant que professionnelle. Un de mes principaux objectifs sera de gagner sur le LPGA et dans le plus long terme de pouvoir gagner des majeurs et en plus particulier le British Open. Dans 10 ans, mes objectifs seront les mêmes. Le golf est un sport qui peut se jouer dans la durée et, si je réussis sur le LPGA, je souhaite jouer plus de 10 ans sur le circuit.  

 

Interview réalisée en 2015
Photographie : Emilie Arfeuil