Melissa GIRARD
Danseuse

Melissa a reçu une bourse pour participer à la manifestation Camping organisée par le Centre National de la Danse.

Quel est votre parcours artistique ?
J’ai commencé la danse classique, à 7 ans, aux côtés de Karen Lemorin puis la danse contemporaine et le jazz, à 12 ans, en Guyane Francaise . C’était pour moi un loisir, une passion. Dès l’adolescence, j’ai eu l’envie que cette passion devienne un métier. C’est d’ailleurs Priscilla Faubert, mon professeur de danse contemporaine et de jazz, qui m’a permis de me donner les moyens de réaliser ce rêve. J’ai réalisé, avec elle, de nombreuses prestations artistiques en Guyane ainsi que, chaque année, de merveilleux spectacles. A 18 ans, j’ai obtenu mon E.A.T (examen d’aptitude technique), option jazz et contemporain, puis j’ai continué ma formation au studio Harmonic, à Paris. J’y ai préparé mes Uvs théoriques dans la continuité du diplôme d’état. Après m’être nourrie de ces expériences parisiennes, pendant deux années, auprès de grandes figures de la danse (Audrey Hopquin, Laure demoliere, Corinne Lancelle...), je suis retournée me ressourcer en Guyane dans l’école de danse où j’ai grandi. J’ai finalisé, en 2017, mon diplôme d’état en passant l’épreuve de pédagogie en danse contemporaine. Je me sens alors prête à transmettre et à enseigner.                                        

Quel regard portez-vous aujourd'hui sur votre profession ?
Je pense que dans mon métier, on n’arrête jamais de grandir. C’est un métier qui nous demande de ne jamais s’arrêter de se nourrir, artistiquement, et théoriquement. J’ai l’envie de transmettre et de donner.    

Comment vous voyez-vous dans 5 ans ? Dans 10 ans ?
Dans 5 ans, j’aimerais, peut-être, avoir ma propre école de danse, organiser des événements de danse, transmettre aux jeunes la connaissance, l’expérience que j’aurais acquises, partir à l’étranger « voir autre chose ». Il est plus difficile pour moi de me projeter dans 10 ans. Je vis un peu au jour le jour, artistiquement parlant.

 

Interview réalisée en 2019
Photographie : Amandine Besacier