Méril LOQUETTE
Joueur de Badminton
Méril a reçu une bourse pour financer sa saison sportive et préparer les jeux paralympiques de Tokyo en 2020.
Quel est votre parcours sportif ?
Mon parcours sportif a commencé par le judo et jujitsu à l’âge de 4 ans jusqu’à mes 18 ans. Entre temps, j’ai découvert le badminton, comme la plupart des élèves au collège en 6ème mais j’ai réellement pratiqué le badminton en 3ème dans le club de Maurecourt (78) MBCO. Je suis resté licencié 4 ans dans ce club puis j’ai rejoint le club de Maisons-Laffitte (78) BML où je suis actuellement. Mon niveau s’élevant, c’est au premier trimestre 2016 qu’un joueur de badminton dans la catégorie des valides, Vincent Médina, me permet de rentrer en contact avec la Fédération Française de Badminton FFB et d’intégrer le collectif France. En juin 2016, j’effectue mon premier championnat de France parabadminton à Troyes et j’obtiens une médaille d’or simple, une médaille d’or en double et une médaille d’argent en mixte. En octobre 2016, je participe aux championnats d’Europe à Beek (PAYS-BAS) et j’obtiens une médaille de bronze en simple et une médaille d’argent en double. En janvier 2017, j’effectue mon deuxième championnat de France parabadminton à Quimper et j’obtiens une médaille d’or simple. En juin 2017, je concours à l’Open international à Dublin (IRLANDE) et j’obtiens une médaille d’argent en simple et une médaille d’or en double. J’ai participé à différents OPEN en Espagne, Thailande et Japon et dernièrement en novembre les championnats de Monde en Corée du Sud.
Quel regard portez-vous aujourd'hui sur votre profession ?
Je suis à 100% dans ma passion. Je vis pour ce sport. Je dors badminton, je mange badminton et je pense badminton. J’aimerais que cette discipline prenne une plus grande proportion et une plus grande visibilité surtout en Europe. Pour cela il faut performer sur les compétitions Internationales.
Comment vous voyez-vous dans 5 ans ? Dans 10 ans ?
Je me vois participer aux jeux paralympiques de Tokyo en 2020 et ceux de Paris en 2024. Pourquoi pas atteindre un haut niveau sportif pour détrôner les asiatiques qui subliment ce sport.
Interview réalisée en 2018
Photographie : Céline Anaya Gautier