Rémi Chapeaublanc
Photographe

Rémi va réaliser les portraits des talents soutenus par Porosus en 2015

Quel est votre parcours  artistique ?
Bercé par des études d’ingénieur, j’ai d’abord du apprendre à déconstruire beaucoup de choses de ma formation. Lorsque je me suis lancé - comme un saut dans le vide - il y a 5 ans dans le monde de la photographie, je n’avais aucune idée de là où ça allait me mener. J’y ai découvert une passion pour le portrait et l’humain en général, qui s’exprime autant en studio à Paris, que dans mes expéditions à l’autre bout du monde. Aujourd’hui je suis en train de découvrir de nouveaux domaines : en plus du portrait et du voyage, j’explore les possibilités du film et de la réalisation.

 

Quel regard portez-vous aujourd'hui sur votre profession ?

Mon arrivé dans le monde de la photo comme jeune photographe sans formation, a été à la fois un bouleversement et une envie de se surpasser. Ce bouleversement et l’obligation de se surpasser, c’est exactement comme ça que je vois le métier de photographe encore aujourd’hui. C’est un métier en tel mutation, qu’on ne peut pas y rester en stagnant. C’est grâce à ce moteur, à cette motivation, que j’ai décidé d’explorer toujours de nouveaux horizons.

 

Quand considérerez-vous  avoir émergé ?
J’ai eu deux périodes fortes dans mon parcours. La première : 1 an après mon « grand saut », je me suis fait repérer par la marque Sony et je suis devenu le premier ambassadeur de Sony France. Ce fut pour moi un tremplin, notamment en termes de visibilité. La seconde : il y a 3 ans, ma série photo « Gods & Beasts » (réalisé en Mongolie, sur le rapport homme/animal) a fait la tête d’affiche d’un des plus gros festivals de France. Cette fois-ci c’est ma notoriété et la reconnaissance du milieu professionnel qui a été boosté.

 

Comment vous voyez-vous dans 5 ans ? Dans 10 ans ?
Il m’est très dur de répondre à cette question, car il y a 5 ans je n’aurais jamais cru en arriver là. Mais idéalement, dans 5 ans j’aimerais pouvoir décrocher un grand prix international et explorer une dizaine de pays supplémentaires. Et dans 10 ans qui sait, avoir réalisé un long métrage ?